C'est une église qui a davantage de lien avec l'histoire du débarquement qu'avec toute forme de religion.
Avec son parachutiste suspendu, elle est un des emblèmes de la nuit du débarquement.
Elle n'est pas extraordinaire, néanmoins ses vitraux sont très colorés et elle reste un lieu de culte.
Une très jolie église typiquement basque avec son chœur paré de rouge surélevé et ses trois étages de galeries (réservées aux hommes) qui entourent la nef.
Sans oublier le navire suspendu au milieu de la nef.
Le chemin de croix est également original et atypique. Et j'ai beaucoup aimé la statue de Sainte Agathe en bois, représentée avec un livre dans la main gauche et...un objet dans la main droite qui a disparu (une épée ?).
L'église en tant que bâtiment n'est pas à remettre en cause, elle a son charme. Mais la messe, attention ! Pliée en un quart d'heure par un prêtre vieillard pour ses camarades de maison de retraite, tous refermés sur eux-mêmes dans une atmosphère glauque et lugubre... Même les portes de l'église étaient fermées ! Etrange et bien dérangeante expérience.
L'église Saint-Léonard est construite au cours premier quart du XVIe siècle. De cette époque ne subsistent plus que les murs de la nef et le collatéral nord. En 1635, une chapelle formant le bras sud du transept est accolée à l'église. Quelques années plus tard, en 1650, le chœur est allongé. Empruntant son inspiration au style néo-gothique, l'architecte Billaud entreprend en 1837 la construction du clocher et du bas-côté sud et remanie la façade.